27 février 2007

Pour se coucher moins bête ce soir

Au fait, pour ceux qui se poseraient les mêmes questions que moi il y a peu, outre la piste bleue descendant à notre télésiège préféré, une gélinotte c'est aussi ça :



Celle-ci est huppée, si ça a de l'importance.
Remarque, vu qu'elle était entourée de papillon, perdrix et libellule, je ne suis guère étonnée que ce soit un volatile...

Et sinon, très important également, voici une grole :


Et dedans on met du café, de l'eau de vie, des agrumes et du sucre, on flambe, on prend des photos et on boit à tour de rôle, et glou et glou et glou, et là où ça devient compliqué c'est quand on boit à plusieurs, hum... En tout cas c'est très bon, expérience à renouveler !

24 février 2007

Gélinotte et compagnie

Jour 7 : Quoi, c’est déjà fini ??
Ce matin je me réveille naturellement, pas de sonnerie, dans le noir, le jour ne filtre pas, j’ai des images plein la tête, avec l’impression confuse que tout va s’animer, que c’est le calme avant l’effervescence, que ça va se mettre à bouillonner, on va faire coucou les petits, le thé, pain frais, nutella, confiture, cris et rires divers, on se prépare doucement, il fait beau… Mais non, enfin si il fait beau, mais tout reste calme, on est à Lyon, on est 2, on ne crie pas, et on ne mange plus de nutella, parce qu’en dehors des vacances, il paraît que ça fait grossir, pfff…. Vous me manquez tous, je vous aime, et pour ceux qui ne comprennent pas tout, petit retour en arrière…


Jour 0 : 21h30, arrivée dans la neige
Il fait nuit, premiers coucous de la semaine devant le Panoramic, on a un super appart, un super canapé lit dernier cri, on est à la Rosière 1850, demain on va skier, youpi youpi !


Jour 1 : Mise en jambes
Que faire quand l’unique chemin s’offrant à vous est une noire barrée et donc potentiellement dangereuse ? C’est simple, il suffit de faire confiance aux gens qui nous affirment « oui oui, le bout de route rejoint bien une piste rouge ». Ok c’est donc parti pour le bout de route, qui rejoint effectivement une rouge… après avoir traversé un mini précipice parsemé de diverses végétations ! Bon, 500m à remonter en escaliers, ou les minis arbres ? Les minis arbres… On est tous arrivés indemnes sur la rouge, tout va bien.

Que faire quand on se rend compte en s’asseyant sur le télésiège qu’on a laissé un ski sur place ? On cogite pendant l’interminable montée sous un vent gelé, tout en méditant sur le poids d’un ski, le pied gauche étant devenu étrangement léger… et en arrivant, magique, comme une princesse, le télésiège ralentit rien que pour moi qui descend en sautillant, et mon ski arrive royal sur la banquette suivante, un grand merci au personnel des remontées mécaniques de la Rosière, vous êtes super :-).

Que faire quand des tibias habitués à se balancer devant la télé expriment violemment leur colère d’être ainsi broyés dans des chaussures lunaires rigides ? On fantasme sur les chaussures des surfeurs qui ont l’air tellement, mais tellement confortable, de vrais chaussons, ahhh, enfin bref et sinon on prend son mal en patience, et ça marche, au fur et à mesure des jours ça allait mieux, ouf.


Jour 2 : Scuola sci
Grand beau, vent très faible : on part en Italie ! La Thuile nous ouvre ses portes et psychologiquement c’est méga chouette, concrètement c’est pareil qu’en France mais bon ça fait des pistes en plus, on prend des sandwichs au pif dans la carte parce qu’on est nul en italien, on gagne une canette de fanta gratuite (oubliée au pied d’un transat vert face au soleil, ahhhh) et c’est la fête.

Première et dernière chute de la semaine pour moi : skis plantés dans la poudreuse sur un minuscule à côté de pise et plouf, plongeon arrière, c’est froid j’en ai dans le cou, marrant.

Pour se remettre, gratin de crozets le soir, hum, à tomber par terre, vive la montagne, ça nous gagne.


Jour 3 : Crabes et crêpes
Mardi gras, on ressort les vieux bonnets d’enfants, on déguise les petits en crabe (très facile : enfiler des gants taille adulte à un enfant de 1 ou 3 ans, au choix, ça fait des crabes), et le soir on mange des crêpes, ahhhhhhhhhhh je me fais du mal là pour vous à me remémorer tout ça !! Et on en mange tellement, des crêpes, qu’on refait de la pâte en cours de route, et on remange tout, vive la montagne bis.

Niveau neige, toujours grand beau, on va manger dans la poudreuse italienne très accueillante, ma sœur ramène un souvenir : un BN en neige, coolissime, et moi je fais ma trace dans la poudreuse, je me vautre en arrière et le résultat : un mini rond pour la tête, 2 petits bras et un truc énorme en dessous, ridicule, mais drôle, si si !


Jour 4 : Journée en amoureux
Ski à 2, photos, piste-balade au milieu des sapins, et le soir, début de coup de barre, c’est fatigant le ski mine de rien...

En rentrant « plongée sous marine », comprendre le bain des petits, que j’ai eu l’immense honneur de superviser, et les petits ça aime l’eau, surtout quand il y en a partout, bref, moment fort sympathique et euh, mouillé :-).

Un peu plus tard, c’est l’heure du repas, et là, quel est le synonyme de 1h30 de calme ? Pinocchio le robot ! Captivant apparemment ce truc, en tout cas les petits comme certains grands se sont mis en brochette sur le canapé et on ne les a plus entendus de la soirée, c’était très mignon !


Jour 5 : Panoramic power
Comment skier en arrière sans regarder en arrière ? C’est simple, il suffit de faire confiance à sa sœur ! Les skis dans les skis, nous avons donc réussi je ne sais comment à faire 1 virage avant de nous arrêter miraculeusement juste quand ça devenait assez pentu, expérience intéressante, à limiter aux pistes vertes de préférence !

C’est statistique, à la montagne on fait son repas amélioré le jeudi, et donc, aujourd’hui, raclette party ! A 15 en comptant le chien et les 2 petits, on a englouti de la raclette fumée, fermière, nature, même combat, en quantité industrielle, et on a terminé la soirée avec LA GROLE !! Il est des nô-ôtres, etc, on s’en met partout, on chante, comment ça on est tous bourrés ?!? Mais non…


Jour 6 : On reste zen...
Dernier jour, on retente le ski en arrière pour faire comme John le moniteur en vert fluo, on ne tombe même pas, on dit au revoir à nos skis bien aimés, nos chaussures moulées à nos mollets et on s’envoie quelques glaçons dans le cou pour faire bonne figure, on essaye de penser à autre chose en faisant son sac et il ne reste plus qu’à faire du pain perdu avec les 48 baguettes qui restent (bon d’accord j’exagère), ce fut très bon, on dit aussi au revoir à la piscine à laver qui fait des bulles (eh oui il y avait un jacuzzi dans la résidence, ahhhhh), et voilà, maintenant comme à la fin d’un concert on se lève et on crie « encore, encore », mais faudra attendre un peu, heureusement qu’il y aura tout plein de choses en attendant, Pâques par exemple, tiens mais c’est dans pas longtemps d’ailleurs, alors haut les cœurs :-).

12 février 2007

Régime mammouth

Dans la série "on trouve de tout sur internet", voici le régime selon son groupe sanguin...
Etant O je vous donne cet exemple et vous épargnerai les autres, mais si besoin je peux les retrouver...


Donc voilà :

"
Il y a environ cinq ans, des recherches génétiques ont révélé la relation entre le groupe sanguin et la nutrition, donc la qualité du métabolisme. Selon l'appartenance à un groupe sanguin, on ne doit pas manger la même chose.
Les 4 groupes sanguins ne seraient pas apparus sur terre à la même période : le groupe O remonterait à 50.000 ans avant JC puis est apparu le groupe A suivi du groupe B et enfin le groupe AB en 900 après JC. On l'aura compris, chaque groupe a une alimentation adaptée à sa période d'apparition.

Groupe O comme "Origine"
Le groupe O est le groupe sanguin le plus ancien (environ 40 000 ans av J.C.). La plupart des premiers hommes appartenaient tous au groupe O, et vivaient de la chasse (insectes, animaux), de la cueillette (baies, racines, feuilles).
Pour les personnes du groupe sanguin O le mode de vie idéal associe une alimentation hyperprotéinée à une activité physique intensive.
Les individus du groupe O supportent mal les laitages et les céréales car leur appareil digestif n'est pas adapté à "ces nouveaux aliments"."

Je sais donc maintenant pourquoi je digère mal le lait : j'ai un organisme préhistorique apparu avant les vaches laitières, et le lait de mammouth, ça ne devait pas être top. Je vais donc envoyer mon homme attraper des insectes et cueillir des racines, on fera une super tambouille avec et vous serez tous invités :-).

Ah et il faut que je fasse du sport aussi, intensivement en plus, mince alors, quelle idée.

A noter qu'après on a les groupes A comme agriculture et B comme barbares, je suis bien contente d'être O en fait... Reste AB comme modernité, oui oui, mais ils sont rares les hommes modernes, globalement on est tous des inadaptés au monde actuel, eh ben dis donc, on en apprend des choses :-).

A+ bande de dinosaures !

7 février 2007

Dans l'air du temps

Hier grande mésaventure : après intense réflexion (c'est dur pour mon petit cerveau d'enclencher le déclic "prise de décision") nous somme allés gaiement au comptoir adhésion de la fnac, pour devenir de nouveaux gentils membres, et c'est moi qui devait m'abonner parce qu'ayant moins de 26 ans, c'est moins cher (youpi). Seulement voilà, saviez vous qu'on ne peut pas obtenir de carte fnac si on est marié et qu'on a encore son nom de jeune fille sur ses papiers ?? Eh ben maintenant vous savez :-).
Je n'avais pas du tout pensé que ça poserait problème, depuis 6 mois je mets au choix un des 2 noms quand on me le demande, un peu selon mon humeur, un peu selon que j'aurai à l'épeler ou non... Bref je vais donc sûrement faire ce que j'aurais dû faire plus tôt : aller refaire ma carte d'identité et mettre les 2 noms dessus, et comme ça je serai encore plus officiellement et pour tous une madame :-).


Aujourd'hui grande aventure : munie de mon livret de famille pour preuve de mon engagement, je vais retourner à la fnac, m'inscrire et m'acheter dans la foulée un joli petit lecteur MP3 ! Eh oui, j'ai succombé moi aussi, je me mets à la page, je saute le pas, etc., et je pourrai emmener ma musique en vacances, coolissime !!


A part ça expérience extraterrestre : ce week-end nous sommes montés à Fourvière A PIED ! Pire qu'un phare, j'ai cru que ces marches ne s'arrêteraient jamais, mais en fait après un laps de temps interminable si, et donc conclusion, je ne me ferai pas avoir 2 fois, chat échaudé craint l'eau froide n'est ce pas.


Et pour finir : cette adresse n'est plus confidentielle, si vous voulez en parler vous pouvez :-).
Et vous avez vu que j'ai mis un compteur, alors faites le grimper ! Merci :-).

6 février 2007

Le Silence du Rossignol

Pour rattraper le temps perdu il faudrait que j'écrive un message sur mes lectures préférées (mis à part le programme télé), mais je ferai ça quand j'aurai ces quelques livres entre les mains.

En attendant là tout de suite je peux vous parler de mes lectures en cours. Eh oui, "mes", j'ai tendance à en commencer plusieurs en même temps, si si, je m'y retrouve !
La dernière en date, c'est
Le Clan des Otori, 1, Le Silence du Rossignol, de Lian Hearn (370 pages).
C'est ma chère soeur qui me l'a conseillé, et je vous le conseillerai sûrement quand j'aurai fini les 3 tomes, mais vu la vitesse à laquelle je lis actuellemnt, je n'ai pas fini de patiner dans le premier, donc, patience... que je n'ai pas :-). Je vous mets le résumé au dos, qui comme d'hab parle de trucs qui n'arrivent pas avant la page 200 :

Au XIVème siècle, dans un Japon médiéval mythique, le jeune Takeo grandit au sein d'une communauté paisible qui condamne la violence, mais elle est massacrée par les hommes d'Iida, chef du clan des Tohan. Takeo, sauvé par sire Shigeru, du Clan des Otori, se trouve plongé au coeur de luttes sanglantes entre les seigneurs de la guerre. Il doit suivre son destin. Mais qui est-il ? Paysan, seigneur ou assassin ? D'où tient-il ses dons prodigieux ? Lorsqu'il rencontre la belle Kaede, un amour fou naît entre les deux jeunes gens : devra-t-il choisir entre cet amour, sa dévotion à sire Shigeru et son désir de vengeance ? Sa quête le mènera jusqu'à la forteresse d'Inuyama, lorsqu'il marchera sur le "parquet du Rossignol". Cette nuit-là, le rossignol chantera-t-il ?

Voilà voilà, au début la "belle Kaede" est un peu pénible mais elle devient plus sympathique après, pas de panique, même si son coup de foudre est très légèrement surdosé, du genre elle l'entraperçoit de loin et elle a un accès de fièvre, mais bon c'est bien écrit, avec des histoires de guerre, d'amour, de supers pouvoirs (mais c'est pas Superman quand même), et je vais m'y remettre tiens :-).

5 février 2007

Arrivage permanent

Ajout de musique aujourd'hui, et vous avez vu l'heure (du message, regardez pas votre montre) ? Chose assez incroyable pour être soulignée, il est moins de 11h et je n'ai pas sommeil... Donc je m'éclate à vous mettre des tas de petits liens radio sympathiques, d'ailleurs ce ne sont même pas des liens, enfin bref voilà, si vous avez des chansons fétiches que vous rêveriez d'écouter en lisant ma non moins fétiche prose, dites moi, je verrai ce que je peux faire :-).

Vous pouvez également voir que je n'ai pas beaucoup de liens dans les liens amis (gare au premier qui dit que c'est parce que je n'ai pas d'amis), donc si vous avez des suggestions, pareil, dites moi.

Bonne journée et à très bientôt !

PS : en fait si, grâce aux points d'interrogation, ce sont effectivement des liens :-)

4 février 2007

Et puis la lune, et puis le miel...

C'est la pause week-end, alors pas de long roman aujourd'hui... Je voulais juste dire que ça y est, j'ai mon CD compil de Lynda Lemay et il tourne en ce moment même... Non je ne vais pas pleurer !! Je craquerai peut être au concert, je vais essayer de me retenir jusque là :-).

2 février 2007

Et si on s'énervait un peu ?

Bon pas tant que ça, hein, mais puisque c'est un sujet sensible pour moi, autant faire une petite mise au point tout de suite... Je ne pense pas m'énerver très souvent (ça en fera peut être sourire certains, tant pis :-) ), mais s'il y a un truc que je n'aime pas, c'est qu'on critique sans raison, par exemple : Paris, les blondes... (on se demande d'ailleurs pourquoi ces 2 sujets là me touchent particulièrement, hum hum)

Vous avez remarqué comme le mot "blonde" est pratiquement passé dans le langage commun en synonyme de "stupide" ? C'est ridicule, et ça fait glousser les brunes qui le disent quand elles s'aperçoivent qu'il y a une blonde à côté (par exemple : moi) et là pour le coup, on se demande qui a l'air bête. Bref tout ça parce que des brunes ont un jour eu l'idée de se passer la tête à la javel, maintenant être née blonde c'est comme être né Belge ou être parisien, on a plein de préjugés sur le dos...
Alors imaginez être née blonde ET parisienne, qu'est ce que j'en entends, et je ne sais pas si c'est par susceptibilité, mais j'ai l'ouïe fine pour ce genre de choses. Enfin comme dirait ma grand-mère, mieux vaut entendre ça que d'être sourde.

Pour Paris, je vais quand même pousser mon petit coup de gueule habituel, et promis après je vous laisse tranquille. Déjà "province" n’est PAS un terme négatif, ni injurieux, ni discriminant, il est tout simplement expliqué ainsi dans le petit Larousse : « ensemble de la France à l’exception de Paris et sa banlieue ». Provincial, d’accord, ça pouvait avoir un côté péjoratif, dit d’une certaine manière par certaines personnes, mais surtout il y a des années, maintenant les choses ont évoluées et il serait temps que les mentalités suivent.
Alors amis de province, arrêtez de vous sentir persécutés, si vous avez quelque chose contre la langue française, essayez de voir si c’est mieux dans d’autres langues, mais ne vous en prenez pas aux parisiens !
C’est vrai ça, pourquoi tant de haine, de préjugés, de clichés et de mépris ? Depuis que j’ai quitté Paris (à regret), des remarques cinglantes j’en ai entendues et je commence à en avoir ma claque. Beaucoup n’ont jamais mis les pieds à Paris, mais (ou encore mieux, parce que) ils n’aiment pas Paris. Ils n’ont jamais connu de parisien (ou ils en ont croisé un, une fois), et ils n’aiment pas les parisiens.
Pourquoi ? Nous serions une espèce de vilaine herbe prétentieuse et inculte persuadée d’être seule au monde, qu’en dehors de Paris c’est des champs, bref, du concentré de mépris. Ah.
Désolé mais nous avons les mêmes livres de géographie que vous à l’école, et les petits parisiens apprennent qu’il y a un peu partout en France d’autres villes, même de très grandes, waouh, et oui ils savent à quoi ressemble une vache, et non ils ne pensent pas que les poissons naissent rectangulaires et jaunes, chez Picard… Quand j’entends ça, je me demande de quel côté est le mépris !
Certes il y a des cons à Paris, comme il y en a partout, aussi bien en ville que dans un petit bled inconnu, mas il y a aussi un tas de gens très bien, qui ne méritent pas les regards méfiants et les grimaces style « oh ma pauvre » quand ils donnent leur origine. Merci pour eux.

Voilà, fini !
Qu'en penses-tu mon pingouin star ?

1 février 2007

Quelle joie de tenir un journal

Salut salut,
aujourd'hui en grande mégalomane que je suis je vais vous envoyer des citations... de moi. Mais je ne vais pas pousser le vice jusqu'à les mettre en retrait et tout, quand même ce serait abuser.
Ce sont des petites choses que j'ai écrites au milieu de longs paragraphes insipides qui ne font rire que moi (en même temps il n'y a que moi qui les lis, hum) pendant de longs moments d'oisiveté il y a quelques années de ça, et qui prouvent oh (ô ?) combien j'aime ce rythme insensé de travail, 5 jours pour seulement 2 de week-end, ah là là... A préciser qu'à ce moment là, mon mari n'était pas encore mon mari, on ne bossait pas dans la même ville, on ne se voyait que le week-end entre 2 quais de gare, la misère quoi.
Alors voilà :

J’ai beau me persuader tous les vendredis qu’avec l’arrivée du train c’est l’éternité qui commence, dimanche elle est déjà finie et c’est con mais ça fait mal.

Télérama pense que « Les demoiselles de Rochefort » c’est le comble de la félicité absolue, mais moi je pense qu’ils se trompent, c’est le vendredi soir…

Un autre petit truc observé dans le métro parisien, que j'avais noté dans ces fameux longs paragraphes :

Petite remarque en passant à propos des gens dans les transports en commun (métro, bus…) : ce ne sont pas les mêmes à 7h30 et à 8h30. Au delà de cette évidence (on ne fait pas le même trajet à 1h d’intervalle), ceux de 8h30 sont des gens qui vont au boulot : ils sont pomponnés, limite stressés et pressés, ils n’ont pas forcément une mine réjouie. On les comprend. N’empêche ils ont pas des têtes très agréables. À 7h30 probable qu’ils vont au boulot aussi, mais ça se lit moins sur leur visage. Ce qui se voit c’est qu’une invention bruyante et pourrie (le réveil) les a tirés de leurs lits, et qu’ils s’y voient encore. C’est la lutte pour garder les yeux ouverts, les zombies du matin qui prennent le métro comme des automates. Moi quelle que soit l’heure, du moment que je viens de me lever, je suis une 7h30.

Voilà maintenant vous me connaissez un peu mieux : le week-end c'est la fête et le matin j'hiberne.

La suite plus tard, un jour, bisous à mes pingouins préférés.