15 décembre 2012

Deux de plus...

Il y a quelques mois j'ai écrit un texte sur mon grand-père, que j'avais prévu de mettre ici début décembre. Mais je n'y arrive pas. J'ai peut-être trop attendu, c'est sans doute trop personnel. Je ne peux pas le partager, pas encore.
Je l'aimais, tout le monde l'aimait, et il est parti. Le 8 décembre, il y a 4 ans.
C'était la fête des lumières à Lyon, et ma maman m'a dit "aujourd'hui il y a une lumière de plus dans le ciel". Je revois mon balcon illuminé, mon téléphone collé à l'oreille, et je ressens encore mes larmes.

Cette semaine, à nouveau par un froid polaire, peu après les illuminations, c'est une autre branche de ma famille qui fait face à la perte d'un de ses piliers.
Ce fut moins brutal, on peut même dire qu'on s'y attendait.
Certes les enfants sont grands, certes ils sont autonomes, ont leur propre vie, leurs propres enfants. Certes à 99 ans ce n'est pas un drame de mourir, ça fait partie de la vie et tout a une fin. Mais ces lieux communs taisent la tristesse inévitable, même si on est résigné, même si on savait que ça devait arriver.
Il n'y a pas d'âge pour se sentir orphelin.