29 mai 2012

Là comme ça pourquoi pas

Bon je crois que j'ai envie d'un troisième. On ne s'emballe pas, hein, je suis la seule à commencer à manifester cette envie et c'est le genre de chose que dans l'absolu il vaut mieux décider à deux. Bref donc pourquoi ça me prend là comme ça ? Je pense que la nature est bien faite. On accouche, on pleure sur le péché originel et on se dit plus jamais ça, et quelques mois après... les hormones s'inversent et on se remet à gagater devant les nourrissons de notre entourage. C'est ainsi qu'on refait des bébés qu'on aimera plus que sa propre vie, en oubliant dans un coin nébuleux de notre cerveau qu'être enceinte quand il fait 50 degrés c'est galère, qu'accoucher c'est pas aussi fun qu'une partie de Time's up et que le sommeil va devenir un accessoire de luxe. (La petite a un bobo je suis distraite je ne sais plus comment j'ai commencé ma phrase ce n'est peut être pas très cohérent.) Donc pourquoi là maintenant ? Je ne sais pas, j'ai tenu un bébé dans les bras aujourd'hui, un bébé de 3 mois, je lui ai donné un biberon et elle m'a souri. Je crois qu'avoir un bébé niché au creux de mon bras c'est mon truc. Voilà.

26 mai 2012

Edit du post précédent

Visite chez le médecin cette après-midi, vaccin pour la petite. (D'ailleurs on a la preuve qu'elle a de la mémoire cette enfant, à peine entrée dans le cabinet qu'elle pleurait. Ça fait mal au cœur. Mais bon c'est pour la bonne cause. Fin de la parenthèse.) Donc notre médecin. Il est plutôt rationnel et dédramatisant. Pour lui les colères c'est normal, tout autant que de se défouler chez ses parents quand on est sage à l'école. Du coup évidemment je ne sais plus trop quoi penser, mais notre docteur nous a donné le nom d'un psychologue, pour en parler, ce qu'il juge moins "extreme" qu'un pédopsychiatre. Moi ça me va bien, je ne suis pas très au fait des différentes appellations et je ne cherche pas à médicamenter ma grande puce. Voilà, on va peut-être s'orienter là dessus. Ou laisser filer. Ma grande m'a dit qu'elle avait grandi et ne faisait plus de colère. Pourvu que ça dure.

25 mai 2012

Un peu de sérieux

Question du jour : à quel moment sait-on qu'on doit aller voir un pédopsychiatre ? On retourne la question dans tous les sens ces temps-ci et à chaque fois que ça va mieux on se dit bon finalement ce n'est peut être pas la peine. Jusqu'au prochain ah bah peut être que si. Mais mieux vaut y aller pour pas grand chose que rester dans une situation désagréable pour tout le monde et qui risque d'empirer, non ? On n'a rien à perdre en gros.
Tout a commencé avec une remarque de la maitresse de la grande. Non en fait tout a commencé avec la naissance de ma grande, qui a toujours été, comment dire, hors cadre. C'est ma première, je n'avais pas de moyen de comparaison, mais je ne la retrouvais pas dans les descriptifs des bouquins et je sentais qu'il y avait quelque chose, quoi je ne sais toujours pas exactement. L'arrivee de la petite, beaucoup plus calme, a renforcé mon sentiment.
J'ai déjà employé plusieurs termes sur ce blog, hyperactive, précoce, je ne souhaite pas cataloguer ma fille mais j'avance dans mon raisonnement et j'ai besoin de mettre un mot sur ce qui se passe, pour trouver des réponses, me sentir moins démunie, me déculpabiliser aussi sûrement, aider ma puce au mieux. Tous ces termes paraissent tantôt excessifs tantôt vantards alors je n'en parle pas beaucoup. Si un psy nous pose un diagnostic, au moins je me sentirai plus en droit d'en parler, je ne serai plus dans mon délire irrationnel et subjectif de maman. Mais peut être que j'y suis, en fait, ma grande est tout ce qu'il y a de plus normale et je me fais des films. C'est ce que je me dis quand j'entends d'autres récits de mamans. Soit ils sont tous en avance et caractériels ces gamins, soit faut pas chercher plus loin ils sont juste un peu plus difficiles que la moyenne.
Mais notre questionnement vis à vis du pédopsy a bien démarré avec une remarque de la maitresse : la grande est adorable avec elle, très sage, elle écoute, obéit, est partante pour tout, fait bien les choses... mais ayant assisté à quelques colères en sortant de la classe elle nous a soumis l'idée d'aller voir quelqu'un, que ce n'était pas normal que nous elle nous fasse tourner en bourrique comme ça et qu'en quelques séances on pouvait arranger les choses. J'en ai parlé avec ma maman qui au début était contre puis au fil de la discussion s'est dit que finalement ça pouvait peut-être aider.
C'est que la grande est très gentille, mais très imprévisible, et depuis sa naissance je ne suis jamais tranquille, toujours la crainte de la prochaine colère qui peut se déclarer pour... n'importe quoi. Des fois on s'y prépare presque et contre toute attente ça glisse tout seul nickel. D'autres on est totalement pris de court, un détail et hop. Des colères vraiment impressionnantes. J'avoue que ça m'arrive d'avoir peur, pas de ma fille, qu'elle me frappe ou je ne sais pas quoi, mais de ces situations, de ne pas bien les gérer. On me dit de l'envoyer se calmer dans sa chambre, ha, elle se pend à la poignée en hurlant pour sortir. Elle est trés têtue et ne lâche rien, pour la faire céder j'ai l'impression de devoir aller jusqu'à son point de rupture et c'est horrible ! Mais je ne peux pas non plus la laisser prendre le dessus et céder moi, je pense que ça n'arrangerait pas les choses. Elle ne supporte pas la frustration et quand elle a décidé quelque chose c'est un vrai bras de fer. Elle a tout juste 4 ans, au fait. Et comme il n'est quand même pas bien normal de vivre dans la peur des réactions d'un enfant, c'est peut être bien une bonne idée de nous faire aider.
Attention ma grande n'est pas un monstre dévastateur ! Ce serait plutot Dr Jekyll et Mr Hide, et on aime tellement Jekyll qu'on voudrait vraiment arriver à restreindre ce Hide qui je suis sûre l'embête autant que nous.

24 mai 2012

Voilà que je tweete maintenant

Ok je ne suis VRAIMENT PAS régulière sur ce blog, j'en perds mes rares lecteurs, sauf une que je ne remercierai jamais assez de me lire car ça me remonte le moral et me remotive pour continuer à chaque fois qu'elle me dit qu'elle aime bien ce que j'écris. Merci !
Nouveauté du jour, ajout d'un lien Twitter. Je m'y suis lancée il y a peu, pour l'instant ça m'éclate, mais ça me désespère aussi, pas facile de se créer un réseau quand presque tous les gens que je connais me disent "ben non j'ai pas twitter, mais j'ai facebook, viens sur facebook !". Pour l'instant je freine des quatre fers, c'est ma petite (et stupide) rébellion personnelle, je ne veux pas m'inscrire sur facebook. Du coup j'ai assez peu d'abonnés, ce qui fait moins la loose que de dire de façon facebookienne je n'ai pas d'amis. Merci Twitter pour ce changement de vocabulaire.
Bref voilà donc un petit post pour dire pas grand chose, juste que je n'oublie pas ce blog, j'ai des réminiscences une fois par an. Et ça tombe en ce moment.

Ah et ça fait tellement longtemps que je ne me rappelle plus en quelle police j'écrivais. Je vais dorénavant laisser la police par défaut, ce sera plus simple.