23 juin 2012

Syndrome du dimanche soir

Aujourd'hui après-midi goûter crêpes avec les voisins. On se revoit lundi, après demain quoi, mais quand ils sont rentrés chez eux, trois étages plus haut, j'avais le cœur un peu serré. J'aurais pu proposer l'apéro, mais avec le début de crève de l'un et les enfants à doucher, tout ça, bon ce n'était peut-être pas le meilleur moment. Ce sera pour une autre fois. On a passé un bon moment, et j'ai toujours été triste à la fin des bons moments. A la fin des réunions de famille, quand chacun retourne chez soi. J'ai toujours ce rêve idéal de vie en communauté (meme si objectivement je ne pense pas que je serais capable de vivre avec d'autres personnes que ma famille proche, ça peut vite devenir conflictuel), et quand on se sépare je ressens comme un vide. A la fin de chaque fête, à chaque séparation, à la fin de chaque week-end. Ma maman appelait ça le syndrome-du-dimanche-soir. Mais le pire c'était le super-symdrome-du-dimanche-soir-fin-de-vacances. Une chose qui m'a aidée à l'adolescence, c'est mon addiction à la série Urgences. Pendant un temps elle fut diffusée le dimanche soir et oui ça peut paraitre futile mais l'attente de cette diffusion hebdomadaire a beaucoup adouci mes fins de week-end. Où je voulais en venir au final, c'est que j'aime beaucoup mes voisins. Cet après-midi on a parlé enfants, école, déménagement... Je sais que tu liras ce texte un de ces jours alors voilà, vous avez des projets, des envies et c'est chouette, nous non plus on n'est pas fixés ici, loin de nos familles, nous aussi des fois on a envie de partir, mais pour l'instant en fait on est bien, et quand vous partirez pour une jolie maison près de vos proches je serai heureuse pour vous, mais je serai triste, aussi. Quand vous êtes rentrés chez vous l'iPod a diffusé de la musique de dance floor... On ira danser un de ces quatre ? Ça m'a donné envie de danser :).

19 juin 2012

On fait quoi maintenant ?

"Avoir 30 ans c'est faire le deuil de toutes les vies qu'on n'aura jamais." J'ai lu ça (ou un truc approchant) quelque part et ça m'a tourné dans la tête. A 20 ans, à défaut d'avoir des projets bien définis on a des rêves. Et on se dit qu'un jour, peur être, plus tard... Puis plus tard arrive, on a avancé, on a fait des choix - un peu -, on s'est laissé porter - beaucoup -, on vit sa vie et on réalise qu'elle est unique, non extensible et qu'elle ne pourra pas contenir tous ces rêves restés dans un coin de notre tête. Alors qu'est ce qu'on fait ? On tire un trait sur les irréalisables et on se concentre sur le quotidien ? On fait des tonnes de projets pour agir enfin et tenter de toucher du doigt l'inaccessible, histoire de se dire qu'on a essayé ? Ça fait un peu crise de la quarantaine tout ce bazar ! Ou alors on tente des trucs dans le prolongement du quotidien pour s'épanouir en accord avec cette jolie vie qu'on construit jour après jour. Je sens que c'est la clé. S'épanouir. Aimer et être fier de ce qu'on a déjà accompli, sans arrêter pour autant d'avoir des rêves, des envies, des folies, continuer à avancer, se dire qu'il n'est jamais trop tard et y aller !

2 juin 2012

C'est l'été

Hier on a emmené la grande chez l'ORL. Il s'avère qu'elle a une otite des deux côtés et qu'on est partis pour un traitement d'un mois, mais bon je ne vais pas disserter là-dessus.
En arrivant le docteur essaye de faire la conversation à la puce histoire de voir si elle entend bien, si elle comprend, si elle n'est pas complètement renfermée dans son monde, bref la conversation, quoi.
Dr : Tu as quel âge ?
Puce : ...
Dr : Alors, tu sais quel âge tu as ?
Puce : ...
Dr : Il bouge beaucoup ton petit frère ?
Puce : ...
Moi : C'est une petite soeur...
Dr : Ah, et elle s'appelle comment ta petite soeur ?
Puce : ...
Ok.
Dans le bus, plus tard, les mêmes sans le docteur :
Moi : Pourquoi tu n'as pas répondu quand le docteur t'a posé des questions ?
Puce : Parce que j'avais pas envie.
Moi : Mais tu as entendu ce qu'il demandait ?
Puce : Oui mais je voulais pas.
Super, s'il y a bien quelqu'un avec qui faut éviter de jouer les merlans c'est bien l'ORL, faudra que je lui explique ça un jour.

Sinon hier j'ai aussi testé un cours d'urban dance. Là je m'en remets tout juste. Et parait que les courbatures vont arriver demain. Et si j'ai de nouveau perdu la raison d'ici quelques jours ça se pourrait même qu'à partir de septembre j'en fasse une fois par semaine. Alors l'urban dance qu'est ce que c'est ? Ben de la zumba, de l'aérobic un chouia plus choregraphié, un truc où t'as perdu la moitié de ton poids en sueur au bout de 45 minutes. Sans temps mort. Tu bouges dans tous les sens, stop, gorgée d'eau, hop c'est reparti. La prof est un androïde branché sur le 220, c'est pas possible autrement (elle enchaine avec le step). Une fois rentrée chez moi j'étais tellement shootée que j'ai mis des heures à m'endormir, et peut être encore plus longtemps à retrouver une couleur normale (peau de blonde un jour, peau de blonde toujours) (alors que mes cheveux eux... bref). Donc j'ai fait du sport, j'ai donc bien l'intention de manger tout ce que je veux avec encore moins de scrupules qu'avant (j'en avais déjà pas des masses). Après l'effort, le réconfort, non mais oh. Et si un an de transpiration en rythme ne m'offre pas une silhouette de rêve je porte plainte. Sur ce, c'est l'heure du goûter.