15 décembre 2012

Deux de plus...

Il y a quelques mois j'ai écrit un texte sur mon grand-père, que j'avais prévu de mettre ici début décembre. Mais je n'y arrive pas. J'ai peut-être trop attendu, c'est sans doute trop personnel. Je ne peux pas le partager, pas encore.
Je l'aimais, tout le monde l'aimait, et il est parti. Le 8 décembre, il y a 4 ans.
C'était la fête des lumières à Lyon, et ma maman m'a dit "aujourd'hui il y a une lumière de plus dans le ciel". Je revois mon balcon illuminé, mon téléphone collé à l'oreille, et je ressens encore mes larmes.

Cette semaine, à nouveau par un froid polaire, peu après les illuminations, c'est une autre branche de ma famille qui fait face à la perte d'un de ses piliers.
Ce fut moins brutal, on peut même dire qu'on s'y attendait.
Certes les enfants sont grands, certes ils sont autonomes, ont leur propre vie, leurs propres enfants. Certes à 99 ans ce n'est pas un drame de mourir, ça fait partie de la vie et tout a une fin. Mais ces lieux communs taisent la tristesse inévitable, même si on est résigné, même si on savait que ça devait arriver.
Il n'y a pas d'âge pour se sentir orphelin.

24 novembre 2012

Apéro time

"- Oh maman il est gros ton ventre, y a un ptit frère dedans ?
- ... Ben non..."
Heureusement je suis bourrée rien ne peut m'atteindre, d'autant plus que je n'ai pas pu m'empêcher de noter la note d'espoir dans sa voix.
"- J'aimerais bien un petit frère moi
- C'est vrai ? T'aimerais bien ? Demande à papa.
- Papa, j'aimerais bien avoir un ptit frère moi"
Dans un élan très spontané je lui explique quand même que ce n'est pas à elle de décider non mais oh, que c'est papa et maman qui décident de ces choses là mais qu'on avait noté son souhait et que si ptit frère dans le ventre de maman il y a, elle sera prévenue. Ou petite soeur hein, on ne peut pas choisir, la vie est compliquée.
Sinon j'ai dit que j'étais bourrée ? Nannnnnn c'est une vue de l'esprit, j'ai fait le test sur un pied les bras en l'air là tout ça, nickel.

Bon et sinon je m'en veux de vous laisser sur une note aussi courte alors pardon d'en remettre une couche mais parlons 2 secondes de Renesmée. Après promis j'arrête. Apres m'être dit "mais c'est quoi ce prénom ?" j'ai compris que Bella et Edward avaient réalisé le rêve suprême de toute petite fille en manque de moqueries à l'école : porter en 1er prénom et EN ATTACHÉ le prénom de ses 2 grand-mères. Renesmée donc pour la demoiselle qui heureusement est loin de ces préoccupations et ne fréquente pas beaucoup les cours d'école (et oui au fait on est retourné dans Twilight). Ça fait couple célèbre vu par ses fans, genre Brangelina. Chez moi ça aurait donné Odilanne-Marie ou Anne-Marodile, c'est moins glamour. Grâce à Wikipedia (l'article sur Renesmée qui ressemble à une fiche de lecture question "description physique et psychologique des personnages principaux" est disponible en 8 langues) j'ai appris que son 2ème prénom était la contraction du prénom de ses grand-pères, Carlie. Bon là ça passe, mais chez moi ça passerait un peu moins bien : Hervichel ou Michervé, trop trop beau. Odilanne-Marie Hervichel, pas sur que ce serait passé à l'état civil.
Et chez vous, ça donnerait quoi ?

18 novembre 2012

Super U mon amour

L'autre jour grande mission, aller au Super U avec les filles et ramener de la farine, du sucre, des œufs, du pop corn et du shampooing sec (j'avais vu la pub à la télé, il FALLAIT que j'essaye. Je suis faible.). Oui je sais c'est tout pourri comme courses, mais on venait de se faire livrer et il me manquait de la farine pour faire des gaufres.

6 novembre 2012

Addictions

Je n'y connais rien en jeux vidéo. J'étais terrorisée par Tomb Raider (le 1, ou peut être le 2), je me cantonnais à sa maison, au moins aucun loup ne risquait de me tomber dessus au moindre tournant. Pareil pour Zelda (sur NES) et sa musique exaspérante, je ne comprenais rien, je tournais en rond et les monstres qui surgissaient des fourrés comme plus tard des pokémons me stressaient. J'étais plus Mario, surtout le 1, encore plus sur Game boy (la grise). Le désespoir tu t'rappelles quand t'avais 23 vies, t'avais oublié de manger et de faire pipi, ça faisait 10 fois que tu refaisais le même level et t'allais enfin y arriver, tes doigts fonctionnaient en automatique, la crampe pointait et là... plus de pile... et pas de sauvegarde évidemment aaaaaaaahhhhhhh naaaaaannnnnnn bref. Quand la Game boy s’éteint retour à la vie réelle comme un réveil laborieux, la lumière est violente et on a envie de faire pipi.
Il y avait Tetris aussi. Là pas de monstres. J'ai eu une période monomaniaque de Tetris sur Game boy grise (sur la couleur ça avait moins de charme. Si si.). Et puis j'ai surtout eu une grande période sans jeux. Quand j'ai acquis un téléphone intelligent j'en ai téléchargé plein (une bonne centaine) et je n'y joue jamais, à de rares exceptions près. Cross fingers est un casse tête super, Grisly manor un jeu d'escape room que j'ai beaucoup aimé (mais au bout de 15 secondes d'explication des règles ma sœur m'a dit "je m'ennuie" donc j'imagine que ce n'est pas le pied pour tout le monde). Et Tetris. Étant une grande fan j'en ai téléchargé plusieurs, dont l'officiel, mais tourner les pièces n'est pas évident, même avec le plus smart des téléphones. Et c'est là que Tetris est un génie, le Tetris officiel, il a inventé (ou pas j'en sais rien peu importe) le mode one touch. Il te propose en ombres numérotées différents emplacements pour la pièce qui tombe, y a qu'à choisir, c'est du coup beaucoup plus simple et rapide et terriblement addictif.
Et voilà. Merci Tetris. Je me retrouve là dans ma bulle à essayer de battre mon record comme si j'allais avoir un cadeau après au moins aussi démentiel que tous les musiciens du level 9 height 9 ou la fusée qui décolle. En petits pixels gris.

2 novembre 2012

Sourires du jour

Aujourd'hui mots d'enfants.

1. Comment faire dire n'importe quoi à une puce de 2 ans
Starring M comme maman, P comme papa et L comme little one.
M- tu racontes à papa ce qu'on a fait cet après midi ?
L- oui
M- on a fait un...
L- papa
P- un papa ? Y a un autre papa qui est venu ?
L- oui papa nu
P- il était nu ??
L- oui
M- hmmm on a fait un gâteau
L- tato gouin
M- un gâteau pingouin
P- vous avez fait un gâteau pingouin pour le papa nu qui est venu ?
L- oui
M- ...

2. Ces phrases qui semblent venir de nulle part
La grande répète à longueur de journée "On déplie à plat ! On déplie à plat !". Le point d'exclamation n'est pas de trop, elle nous scande ça comme un slogan à une manif. Je lui demande d'où ça sort. "Mais tu sais dans Monstres et compagnie, c'est le petit monstre vert qui dit ça quand il lui lave les dents." Ahhhh oui, la lumière se fait dans mon esprit. On détruit la plaque.
Pendant les vacances, c'est l'école Pixar.

31 octobre 2012

Chocolat et compagnie

Bon j'avais écrit un truc hautement philosophique sur un sujet totalement futile et pas du tout de saison, à savoir la nécessité ou non de revenir bronzé de ses vacances pour correspondre à un certain modèle. C'est certes sans grand intérêt mais c'est comme les clichés sur les parisiens et les blagues sur les blondes, ça fait partie des trucs qui m'énervent et me font partir au quart de tour. Et quand je pars, et même si j'essaye d'adoucir, je ne m'en rends pas forcement compte tout de suite mais ça ressemble vite à un règlement de compte. Je n'ai pas envie de ça donc je garde dans un coin de mémoire de l'ordi et on verra plus tard. C'est plus facile pour moi d'écrire sur ce qui blesse que sur ce qui rend heureux, en tout cas ça vient plus facilement et avec plus de motivation, comme pour exorciser ce que je ressens pour aller mieux, faut que ça sorte quoi. Mais des fois, ce qui sort, je ferais mieux de le garder pour moi.

Bref... Sur ce, voici des nouvelles des 2 derniers gâteaux au chocolat en date dans ma cuisine. Le gâteau au chocolat sans croûte a eu beaucoup de succès (enfin la grande n'en a mangé que je jour même, pas le lendemain, allez savoir. Le surlendemain il n'y en avait plus.), il était extrêmement fondant, avec un petit goût de je-me l'enfilerais-bien-en-entier-là-tout-de-suite mais je vais me retenir parce que je sais que ça va me rendre malade. Très bon donc pour les fans de fondant au chocolat du type sans farine. Personnellement je préfère avec farine, après les goûts et les couleurs... Du coup le suivant, un avec farine. Mais toujours très fondant. Très bon mais là encore, je préfère plus moelleux et ces 2 tentatives ne détrônent pas mes 2 recettes préférées que je vous donnerai un jour si vous voulez. Cela dit le 2ème gâteau a également eu du succès, le fait qu'il ait été deguisé en pingouin (oui oui) avec des yeux et des pattes en dragibus n'y étant strictement pour rien (du tout).
La prochaine fois je teste la "tarte au citron meringuée pour les nuls".

Blind test cadeau :
Where there is desire there is gonna be a flame
Where there is a flame someone's bound to get burned
But just because it burns doesn't mean you're gonna die
You got to get up and try, try, try

Ah et Picard s'est mis à la nourriture pour bébé. Je ne vois qu'un seul moyen pour tester tout ça.

25 octobre 2012

Expérience culinaire

L'autre jour je cherchais des exemples de gâteaux décorés à la pâte d'amandes (j'ai trouvé !) et de fil en aiguille je me suis retrouvée sur un site que je connaissais déjà, Sucrissime, sur lequel à peu près toutes les recettes me donnent envie. Pour quelqu'un qui ne mange les blancs d'oeuf qu'en meringue, en même temps, rien que le titre est attirant. Bref je suis tombée sur une recette de kouign amann qui avait l'air simple. Oui simple. Parce que j'en ai déjà fait un de kouign amann, avec ma lectrice number 1 (tu t'en souviens ? On avait mangé des framboises aussi mais je ne suis pas sure que c'était le même jour). Sans nous vanter il était très réussi, mais on y avait passé un temps fou, d'où la flemme de recommencer. Du coup là avec cette recette estimée faisable et incroyablement tentante, j'étais comme une gamine la veille de Noël tellement je trépignait d'impatience de l'essayer.
Bon j'ai également mis de côté 2 recettes de gâteaux au chocolat. Et une de cheesecake. Une de gaufres, une de tarte au citron (je saiiiis j'en ai déjà une du tonnerre), une de gâteau à l'orange... Et une... surprise ! Bref faudrait que j'arrête d'aller sur ce site. Ou pas.
Le lendemain j'ai trainé les filles au Super U pour une plaquette de beurre salé et je me suis lancée. C'est vrai que c'est très simple, mais alors c'est juste immonde à faire, tellement de beurre et de sucre qu'on ne voit plus la pâte qu'on doit étaler. Mais c'est pour la bonne cause. 45 minutes plus tard... C'est super bon. Pas aussi époustouflant qu'espéré, mais très bon quand même. Je pense que j'ai merdé quelque part dans l'étalage de la pâte, je n'ai pas pris assez le temps. Ça donne des parties excellentes et d'autres plus sèches. Mais j'en ai quand même mangé beaucoup (assez pour tester toutes les parties différentes). Trop. Mon estomac n'étant plus ce qu'il était depuis ma première grossesse, allez savoir pourquoi, il a moyennement apprécié toutes ces calories d'un coup. Pas grave, aujourd'hui je tente le gâteau au chocolat sans croûte.

23 octobre 2012

Un peu de lecture...

J’ai eu des périodes de boulimie de lecture, d’autres de disette complète. Je ne suis pas une très grande lectrice, plutôt du genre lecture de plage, du genre surtout à s’attacher aux personnages.
Voici quelques uns de mes coups de cœur, si vous vous laissez tenter, dites moi ce que vous en pensez !

- Daniel Pennac, Au bonheur des ogres, La fée carabine, La petite marchande de prose pour les citer dans l’ordre. La fée carabine s’il ne fallait en garder qu’un. Ceux qui ne les ont pas encore lus ont une chance énorme à mes yeux, celle de pouvoir les découvrir. Benjamin Malaussène, bouc-émissaire de profession, ses frères et sœurs, Thérèse un peu voyante, la douce Clara et son appareil photo, Jérémy et ses conneries, Le Petit et ses lunettes, son chien épileptique, Julie, Belleville, un pur bonheur.

- Lisa Lutz, Spellman et associés (3 autre tomes suivent) : une famille de détectives privés, c’est attachant, drôle, mais n’attendez pas de crime, tout est très léger, sucré, et puis il a Izzy, Rae, leurs parents, et Henry Stone… (ahhhhh Henry...)

- Wally Lamb, La puissance des vaincus : grand roman fleuve, deux jumeaux, Thomas et Dominik Birdsey, l’un schizophrène l’autre pas, histoire d’amour, de famille, c’est long mais très prenant, on ne veut plus les quitter.

- Douglas Kennedy, La poursuite du bonheur : beaucoup de romans de Douglas Kennedy se ressemblent, on commence avec un héros pour qui tout va bien, le sort s’acharne sur lui jusqu’à ce qu’il touche le fond, puis il remonte. C’est le premier que j’ai lu et dans le genre larmoyant ça se pose là, et oui, j’ai aimé.

- Timothée de Fombelle, Tobie Lolness : un livre pour les enfants, les grands enfants, les adultes avec une âme d’enfant ! Aventure, courage, amour, amitié, il s’en passe des choses dans un arbre et c’est grand un arbre… quand on mesure 3mm.

- Anna Gavalda, Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part, quel joli titre, Je l’aimais, superbe, et Ensemble c’est tout qu’on a tant vu dans les transports en commun à sa sortie. Léger, rafraichissant, ça donne le sourire, on en redemande.

- Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements : J’ai lâché prise sur les derniers sortis mais quand j’ai découvert celui-ci j’en ai enchaîné une quantité… Plongée dans une entreprise japonaise, choc des cultures, dégringolade sociale et situations absurdes, le tout tellement bien écrit.

- Dennis Lehane, Un dernier verre avant la guerre : Boston, guerre des gangs, Patrick Kenzie et Angela Gennaro, quelques grammes d’humour dans ce monde de brutes.

- Fred Vargas, Pars vite et reviens tard : Adamsberg, quoi ! Rien que pour lui j’ai lu tous les autres. Même si les derniers sont moins bien, ben Adamsberg, et Danglard, et Camille, et Paris…

Côté BD (où je n'y connais pas grand chose j'avoue), je mentionnerai juste Moi vivant, vous n'aurez jamais de pauses ou comment j'ai cru devenir libraire de Leslie Plée. Clin d'oeil.

21 octobre 2012

Il n'y a pas que les colères...

Petite discussion tranquille le midi avec les puces :
"- Et quand j'avais 2 ans ma petite soeur elle était dans ton ventre.
- Oui oui.
- Tu avais un gros ventre, comme ça (geste à l'appui).
- Oui oui.
- Et après c'est Papa qui a ouvrit ?
- (ok on verra la grammaire plus tard tu as toute mon attention) Quoi ? Mon ventre ??
- Ben oui pour prendre le bébé !
- Euh non c'est pas comme ça que ça marche, enfin si des fois, mais pas quand tout va bien, enfin c'est pas le chemin normal (et c'est pas Papa qui ouvre vision de cauchemar), voilà quoi.
- Alors on fait comment ?"
Et me voilà à expliquer par où sortent les bébés. Je n'ose pas lui demander son point de vue sur comment ils entrent, je sens qu'elle me le donnera bien assez tôt.

Autre jour, autre discussion. Pourquoi on a choisi cet appartement et pas un autre dans l'immeuble ? J'explique qu'il était en vente, les autres non, les gens d'avant déménageaient.  "C'était des dinosaures avant ?" Voilà. On lui a raconté que les dinosaures vivaient sur terre il y a très longtemps, avant nous et qu'il n'y en a plus. Avant les hommes il y avait des dinosaures, avant nous dans l'appart c'était des dinosaures. Ça se tient.

Et oui, heureusement, il n'y a pas que les colères. Il y a aussi plein de moments magiques, de rires, de sourires, de surprises, de fierté et d'émotion. Ça fait du bien d'écrire ces petits moments parce que ça fait du bien de les relire et de se les rappeler. Sans trace écrite on oublie tellement vite...

16 octobre 2012

Attention superstition congélation magnétisation

En ce moment j'ai du mal avec les livres. Je les aime, mais j'ai du mal. J'en commence un, au bout de 50 pages j'en ai marre, j'en commence un autre. Seule exception récemment, "No et moi" de Delphine de Vigan, remarquablement bien écrit, qui m'a habitée pendant quelques jours. Mais sinon, du "Concile de pierre" au "Trône de fer" en passant par "Vango" et "1Q84", la pile des livres abandonnés grandit à côté du canapé. Le tome 3 de Twilight en faisait partie et pour relancer la flamme de ce plaisir coupable que fut en quelque sorte la lecture du tome 1 j'ai décidé de me lancer dans le tome 4. Pour l'instant, j'avoue, la flamme n'est pas bien vive.
Avis aux fans de la série (je parle des livres, je n'ai pas vu les films) : vous n'êtes pas obligés de poursuivre. Je ne veux heurter personne donc vraiment si vous êtes attachés à cette histoire pour des raisons qui vous sont propres et que je respecte, n'allez pas plus loin. Ou alors ne m'en veuillez pas après, vous êtes prévenus !

Donc  Twilight. Attention pour ceux qui auraient réussi à passer à côté, la suite est pleine de spoilers.
Je n'ai pas vraiment de mal à comprendre que l'histoire ait été adaptée en film, elle s'y prête bien, du romantisme, du fantastique, des gentils qui font un peu peur et des vrais méchants, une héroïne ado un peu en marge, bon. Mais que les livres aient été un tel phénomène, là euh, vraiment ?
Dans le tome 1, l'amour incroyable entre les héros fait fonctionner l'histoire et on s'y laisse prendre, on ressent bien je trouve cette fameuse "fascination" vécue par les amoureux transis. Mais quand une amie m'a dit que c'était l'histoire d'une fille qui tombe amoureuse d'un vampire, je ne me doutais pas qu'elle m'avait spoilé tout le livre. Parce qu'à part les "ah je crois que mais non mais si fais moi confiance je sais pas on devrait pas ahhhh mais t'es trop beau en plus tu brilles", ben il ne se passe rien. Chapeau bas aux scénaristes qui ont réussi à étaler ça sur 1h30 de film alors que tout est déjà montré dans la bande annonce. Bref.
Le tome 2 devient carrément chiant quand il nous laisse seuls avec Bella et sa dépression réparant des motos avec son nouvel ami le loup garou (dans une ville minuscule elle rencontre 2 types qui lui plaisent à  un an d'intervalle, un vampire et un loup garou. Pas de bol.). On sait depuis le début que c'en est un mais si mes souvenirs sont bons elle met un certain temps à s'en apercevoir. D'où suspense.
Le 3 j'ai lamentablement calé et je n'en ai quasiment aucun souvenir. Ça m'a marquée. Heureusement le titre est là pour me rappeler l'essentiel : hésitation. Ah oui, le cœur de Bella balance entre Edward et Jacob. Et Edward va-t-il accéder à la demande de Bella de la vampiriser ? Là encore suspense ! Il parait qu'il se passe aussi des trucs avec des vampires nouveaux nés, ils y font allusion dans le 4. Mais je n'ai pas eu le courage, je suis allée directement aux dernières pages.
Le 4 entre dans le vif du sujet de la relation Edward-Bella, ça y est ils sont mariés rien ne se sera passé dans le péché. Je me demande si le postulat de base de l'auteur n'était pas d'écrire une histoire d'amour pure, entière, absolue et totalement platonique entre 2 ados. D'où problème. Comment faire ? Il faudrait leur mettre un obstacle conséquent dans les pattes. Il faudrait même que le garçon ne soit pas humain. Et voilà.
Et au final évidemment que ça fait rêver un amour aussi fort et inconditionnel, mais est ce que ça suffit à alimenter toute une saga ? Je n'ai rien contre les livres pour enfants/ados, Tobie Lolness est extra, Harry Potter et son univers immensément riche n'en parlons pas, j'ai beaucoup aimé Hunger Games également. Mais Twilight, j'ai du mal avec certaines choses. Peut être parce que je m'y suis mise après le tapage et qu'on attend toujours plus (trop ?) d'un livre ou d'un film à succès. Il y a les fans et les réfractaires, j'ai voulu me faire une idée et je reste assez... sceptique. 

Alors qu'est ce qui m'a gênée par exemple ?
- Le style d'écriture, qui n'est pas de ceux qui me parlent. Les mots qui sortent de nulle part, qui existent dans le dictionnaire mais que personne n'emploie comme ça et qui du coup font sonner l'ensemble complètement faux. Comme "son torse marmoréen" (bon si on côtoyait des vampires peut être qu'on serait plus familiers du terme), "l'annonce de nos épousailles" ou "Edward tu gates mon plaisir". Il y en a d'autres qui m'ont fait sourire mais je ne les retrouve plus, dommage. On va dire que c'est la traduction qui est foireuse. Mais même en anglais, un titre de chapitre comme "les deux choses tout en haut de ma liste des choses que je déteste par dessus tout", c'est long.
- La facilité adoptée de balayer d'une pichenette les éventuels problèmes liés au sujet choisi. Genre les vampires sont censés ne pas supporter la lumière du jour ? Ah bah ça m'arrange pas ça... Peu importe ! En fait ce n'est qu'un mythe, ils peuvent aller au soleil, ça les fait juste briller comme des lucioles. Et voilà, expédié le problème, quel problème ? pas de problème. Même simplification avec les loups garous. Qu'ils ne se transforment qu'à la pleine lune n'est pas très pratique ? Un mythe, encore. Je ne sais pas vous mais moi je me sens flouée.
- Le personnage de Bella et ses 2 traits de caractère : elle aime Edward et n'a pas confiance en elle. Après 1500 pages elle est toujours aussi abasourdie que tant de perfection faite homme (ou à peu près) puisse éprouver la même chose pour elle. Ça fonctionnait bien dans le tome 1 tous ces atermoiements mais au moment de se marier c'est bon, y a un moment ou faut réaliser. On a un peu envie de lever les yeux au ciel, de la secouer, la pincer la Bella, non ? Son personnage est touchant d'un coté mais aussi souvent énervant. Et vu que le livre est essentiellement écrit de son point de vue ça n'aide pas. (D'ailleurs j'aurais peut être dû lire le 3 en entier, depuis quand Jacob a-t-il autant d'importance dans la narration ?)
Bon à l'heure où j'écris ces lignes Bella est encore humaine donc elle va j'espère évoluer, et qui sait je reviendrai peut être prochainement encenser le tome 4.
Sinon fascination tentation hésitation révélation déception.

Droit de réponse : n'hésitez pas à donner votre avis en commentaire, du moment que c'est plus constructif que "ouais c'est nul" ou "t'as rien compris c'est trop bien"...

Ah et Clémentines et bout d'ficelle a une page Facebook, tadaaaaa !

27 septembre 2012

Un peu, beaucoup, à la folie...

Si parmi vous certains écrivent des trucs, peu importe quoi, est-ce-que vous en êtes contents ? Mon problème c'est qu'en général moi oui. J'aime ce que j'écris, je ne conçois pas la critique et  je garde un souvenir ému et fier de mes pages word... jusqu'au jour où je retombe dessus 2 ans plus tard et où je les trouve super nulles.
Une de mes premières lectrices (non pas que j'en ai eu beaucoup d'autres par la suite, mais je fais genre), dont j'ai gribouillé tout l'agenda en 3ème, m'a dit en commentaire de mon dernier post qu'elle avait retrouvé des choses écrites par moi à une époque où j'ai peur de ce que je pouvais bien raconter. Ça m'intrigue, je pense que si elle me les fait lire je vais trouver ça affigeant et totalement niais.
Cela dit l'inverse peut aussi arriver, l'autre jour j'ai relu par hasard un texte que je ne me rappelais même pas avoir écrit et j'ai été agréablement surprise. Un autre que j'avais décidé d'enterrer aux oubliettes ne m'a finalement pas semblé mériter un tel traitement. En fait le problème c'est que je dois être totalement incapable de juger ce que j'écris. J'y mets souvent une grande part de moi, ça n'aide pas. Ce que j'écris sur le moment c'est mon bébé, tant que je n'ai pas de recul c'est trop proche de moi pour supporter la critique extérieure.
Enfin sauf si elle est positive évidemment :).

23 septembre 2012

Un peu d'interactivité

Plus de 1000 pages vues !
Mon compteur a passé hier la barre des 1000 et certes j'ai désactivé sur le tard le suivi de mes propres consultations de pages (je l'aurais fait dès le début si j'avais compris qu'on pouvait le faire...) mais tout de même. Alors merci à tous ceux en dehors de moi qui ont fait grimper ce compteur.
Mais au fait, vous qui venez sur ce blog, qui êtes vous ? Pour certains je sais, mais vu les bonds du compteur ces derniers temps je pense que vous n'êtes pas les seuls. Alors visiteurs occasionnels égarés au hasard d'internet ou lecteurs récidivistes ? Amenés par Twitter, Facebook, la vie réelle ? En tout cas n'hésitez pas à me laisser des commentaires s'ils sont gentils, sinon je vais croire que je n'ai que 3 lecteurs accros qui relisent mes posts tous les soirs (et je m'inquiéterai pour eux).
Sinon que dire aujourd'hui, très bonne soirée vendredi et une journée entière dans les choux pour compenser. Mon coude a un bleu mais a désenflé. Mon Facebook se porte bien, je suis arrivée en pensant avoir mon mur et je me retrouve avec un journal, je suis presque déçue. Cela dit mur ou journal, il est toujours vide pour l'instant. J'ai plein de livres en cours et rien lu depuis un moment, des séries à rattraper tous les soirs ou presque, c'est la rentrée.
Et c'est l'heure du goûter-cake-au-citron-Picard. Faut pas se laisser abattre.

21 septembre 2012

Aaaaah ça y est. Aaaah ça y est pas.

Ben si ça y est. Je suis sur Facebook. J'ai peur d'avoir mis le doigt dans un engrenage monstrueux et chronophage.
Sinon je me suis explosé le coude contre l'angle du radiateur de la salle de bain, tout le monde s'en fiche mais c'est très douloureux alors j'extériorise. Je crois même que j'ai une bosse.

15 septembre 2012

Sexy me

Ce matin après quelques courtes heures de sommeil, un réveil lent et apathique et un petit déjeuner lent et apathique, la grande m'arrête dans le couloir. "Oh ils sont jolis maman tes yeux !" Je suis perplexe. Hier soir, une fois n'est pas coutume, je me suis maquillée et j'avoue avoir réduit au minimum syndical la séance démaquillage. Je me maquillerais bien plus souvent s'il n'était pas nécessaire de se démaquiller, soit dit en passant. C'est chiant. Surtout les yeux. Bref ce matin je ressemble à un raton laveur. Peut être que ça m'irait bien finalement les yeux charbonneux ? Mais j'ai des doutes.

10 septembre 2012

Silence radio

Donc je n'ai pas tweeté depuis 10 jours. Une éternité twitterienne. Je crois que les vacances ont été fatales à mon addiction naissante.
Sans internet pendant presque 2 semaines j'ai commencé par écrire plein de petits tweets dans un coin de ma tête les premiers jours. Ça me chatouillait de ne pas pouvoir prendre mon petit clavier tactile pour raconter des bouts de vie en 140 caractères, j'avais les doigts en ébullition. Et puis ça s'est calmé. Et en rentrant j'ai essayé de m'y remettre mais ce n'était plus comme avant. C'est triste. Ou pas. J'avais raté 15 jours de la vie de mes abonnements, moi qui lisais tout absolument tout ou presque, ne dépassant pas les 70 abonnements pour que ça reste gérable et ne pas en louper une miette. Et me remettre dans le bain là comme ça... Je me suis rendue compte que je m'en tapais un peu en fait. Je me suis presque attachée à certaines personnes, mais au fond je ne les connais pas et même sans avoir un emploi du temps de ministre ma vie réelle me suffit amplement niveau gestion. Mes vrais amis présents sur Twitter se comptent sur les doigts des 2 mains et ne tweetent pas, ils lisent mes tweets, ce qui me fait plaisir mais du coup mon Twitter manque d'interactivité. Et puis je ne sais pas, pour l'instant je n'ai plus envie. Mine de rien micro-blogger demande un gros investissement et est énormément chronophage. J'étais addict au téléchargement d'applis gratuites chaque jour, je me suis plongée dans Twitter et me suis arrêtée au chiffre honnête de 356 applications, je me suis désintoxiquée d'un coup, comme quand j'ai arrêté de sucer mon pouce parce que je m'étais cassé le bras et qu'avec ce con de plâtre je n'avais plus accès à mon pouce, et maintenant le goût a changé, et c'est peut-être pas plus mal de ne pas y revenir. Ceci dit j'y passe de temps en temps, je prends des nouvelles en quelque sorte, je souris, j'apprends des trucs, mais j'y passe moins de temps. J'ai pensé mettre ce que je mettais sur Twitter ici, mais pas sûr, on verra.
Je suis donc maintenant "clean" niveau addictions geek ? Et bien pas totalement, je papillonne depuis quelques jours sur Draw something, même pseudo comme toujours, si ça vous dit.

Sinon j'écris quelque chose... Je ne saurais pas trop en dire plus, je me sens comme en classe devant ma feuille blanche, mon brouillon plein de notes à côté de moi. Il est temps de passer à la rédaction. C'est assez grisant, le stylo en l'air, mais je n'ai pas encore plongé, je ne m'y suis pas mise sérieusement. J'aimerais atteindre 60 000 mots, j'en ai 15 000 de notes décousues et pas toutes exploitables, c'est un bon début, suffit de s'y mettre. Un jour.

22 août 2012

Un vendredi soir sur la terre

La plage serait un lieu fantastique s'il y avait de l'ombre. Non, vraiment. Allongée la tête derrière le sac à dos à 18h45 avec pour seule vue, dans l'angle les filles qui font des patés et partout ailleurs un grand ciel bleu, j'apprécie l'instant. Non le problème avec la plage, c'est plutôt le retour à la maison. Exemple.

19h Branle bas de combat faudrait peut être songer à rentrer. Les filles arrêtez de lancer du sable et prenez vos chaussures. Non mais arrêtez là oh ! Allez allez on se bouge !!
19h08 La traversée de la plage est interminable. C'est marée basse. A mi chemin la petite veut mettre ses chaussures.
19h10 La petite veut enlever ses chaussures. Elle n'en démord pas et s'asseoit par terre juste devant l'accès poussette. On bouche le passage.
19h15 Tout le monde a ses chaussures, arrivée sur le béton, terrain connu. On peut avancer. Ou pas. La petite a soif. Du coup la grande aussi. Deux fois chacune. La petite veut fermer la bouteille. La grande aussi.
19h18 Une voiture est arrêtée pour nous laisser traverser, la petite veut sauter du trottoir "seule", à pieds joints, sans donner la main. Elle prend son temps.
19h20 La petite veut porter la bouteille. La grande avance à reculons parce qu'elle voulait fermer la bouteille.
19h22 Avalanche d'amabilités de la grande envers sa soeur qui n'est plus sa copine et n'est vraiment pas gentille PARCE QU'ELLE A MIS LE BOUCHON SUR LA BOUTEILLE BORDEL !!
19h24 La petite se met à pleurer sans raison apparente, je la prends dans mes bras, elle veut sa sucette, je ne sais pas où elle est. 
19h26 La petite veut marcher.
19h27 En fait non.
19h28 On passe devant le manège. Non on ne fait pas de manège maintenant. Parce qu'on n'a pas les tickets. Parce qu'on en a déjà fait ce matin. Parce qu'on est fatigués il est tard. Parce qu'on en refera demain. PARCE QUE AHHHHHH
19h29 La grande veut un dauphin gonflable pour aller dans l'eau. A la plage elle voulait une otarie bleue. Puis un jet ski. Puis un gros bateau.
19h30 La petite marche un peu. Ça réveille son envie de sucette. Je ne sais toujours pas où elle est. Je la reporte.
19h32 La grande a mal aux pieds, mais pourquoi on veut pas s'arrêter, elle en a marre, et ahhhhhh cambrée la tête en arrière = la vie est trop injuste c'est trop dur personne ne m'écoute personne ne me comprend vous êtes tous méchannnnnnnnts.
19h33 Portillon d'entrée de la résidence, la petite a un regain d'énergie, elle ouvre la porte, la referme, la grande veut le faire aussi, ça tombe bien des voisins arrivent, elle leur ouvre la porte, la referme, la petite voulait le faire, elle hurle et s'asseoit par terre de rage et de désespoir.
19h34 Immense chagrin pour cette histoire de porte.
19h35 On est rentrés et toute la résidence est au courant. On menace de ne pas retourner à la plage le lendemain si c'est comme ça non mais oh.

Le lendemain on n'y est pas retournés... parce qu'il faisait froid (oui froid, -15 degrés en quelques heures ça fait tout drôle).
Le surlendemain, évidemment, on y est retournés, et au fil des jours ça s'est passé de mieux en mieux. On a pris le rythme.  

Ce n'est pas ce que vous croyez

Quand je vois quelqu'un faire la roue je n'essaye plus de faire pareil, j'ai peur de me casser en deux.
Plus tard j'essaye quand même, je me fais mal aux jambes, c'est malin.
J'ai mal au cœur en faisant de la balançoire au square, je tressaille à l'idée d'un grand huit.
Au moindre écart j'ai l'estomac en vrac.
J'ai mal au dos quand je ne dors pas correctement.
Je n'aime plus les petits suisses de couleur. Ni les frosties. Trop sucré.
Ma sœur m'a dit que j'aimerai surement le film Rebelle parce que je pourrai m'identifier. À la mère.
Les escaliers que je montais 4 à 4 me font mal au genou (bon en même temps je les monte avec la petite de 12kg dans les bras).
Faire "la machine à laver" dans les vagues me tire les jambes comme si j'avais fait la roue sans échauffement, tiens, justement.
À côté de ça je suis plus en accord avec moi-même, je sais mieux ce qui me convient, je me pose encore plein de questions mais sur quelques points de détails j'ai trouvé des réponses.
Bref j'ai 30 ans.
 
(La fin n'est ni un hommage à ni à la manière de. J'avais juste envie de l'écrire. Comme on ne peut plus écrire bref sans penser à Bref, je précise. Mais peut être que j'ai été influencée. Ou pas. On s'en fiche. Et j'ai aimé Bref.)


23 juin 2012

Syndrome du dimanche soir

Aujourd'hui après-midi goûter crêpes avec les voisins. On se revoit lundi, après demain quoi, mais quand ils sont rentrés chez eux, trois étages plus haut, j'avais le cœur un peu serré. J'aurais pu proposer l'apéro, mais avec le début de crève de l'un et les enfants à doucher, tout ça, bon ce n'était peut-être pas le meilleur moment. Ce sera pour une autre fois. On a passé un bon moment, et j'ai toujours été triste à la fin des bons moments. A la fin des réunions de famille, quand chacun retourne chez soi. J'ai toujours ce rêve idéal de vie en communauté (meme si objectivement je ne pense pas que je serais capable de vivre avec d'autres personnes que ma famille proche, ça peut vite devenir conflictuel), et quand on se sépare je ressens comme un vide. A la fin de chaque fête, à chaque séparation, à la fin de chaque week-end. Ma maman appelait ça le syndrome-du-dimanche-soir. Mais le pire c'était le super-symdrome-du-dimanche-soir-fin-de-vacances. Une chose qui m'a aidée à l'adolescence, c'est mon addiction à la série Urgences. Pendant un temps elle fut diffusée le dimanche soir et oui ça peut paraitre futile mais l'attente de cette diffusion hebdomadaire a beaucoup adouci mes fins de week-end. Où je voulais en venir au final, c'est que j'aime beaucoup mes voisins. Cet après-midi on a parlé enfants, école, déménagement... Je sais que tu liras ce texte un de ces jours alors voilà, vous avez des projets, des envies et c'est chouette, nous non plus on n'est pas fixés ici, loin de nos familles, nous aussi des fois on a envie de partir, mais pour l'instant en fait on est bien, et quand vous partirez pour une jolie maison près de vos proches je serai heureuse pour vous, mais je serai triste, aussi. Quand vous êtes rentrés chez vous l'iPod a diffusé de la musique de dance floor... On ira danser un de ces quatre ? Ça m'a donné envie de danser :).

19 juin 2012

On fait quoi maintenant ?

"Avoir 30 ans c'est faire le deuil de toutes les vies qu'on n'aura jamais." J'ai lu ça (ou un truc approchant) quelque part et ça m'a tourné dans la tête. A 20 ans, à défaut d'avoir des projets bien définis on a des rêves. Et on se dit qu'un jour, peur être, plus tard... Puis plus tard arrive, on a avancé, on a fait des choix - un peu -, on s'est laissé porter - beaucoup -, on vit sa vie et on réalise qu'elle est unique, non extensible et qu'elle ne pourra pas contenir tous ces rêves restés dans un coin de notre tête. Alors qu'est ce qu'on fait ? On tire un trait sur les irréalisables et on se concentre sur le quotidien ? On fait des tonnes de projets pour agir enfin et tenter de toucher du doigt l'inaccessible, histoire de se dire qu'on a essayé ? Ça fait un peu crise de la quarantaine tout ce bazar ! Ou alors on tente des trucs dans le prolongement du quotidien pour s'épanouir en accord avec cette jolie vie qu'on construit jour après jour. Je sens que c'est la clé. S'épanouir. Aimer et être fier de ce qu'on a déjà accompli, sans arrêter pour autant d'avoir des rêves, des envies, des folies, continuer à avancer, se dire qu'il n'est jamais trop tard et y aller !

2 juin 2012

C'est l'été

Hier on a emmené la grande chez l'ORL. Il s'avère qu'elle a une otite des deux côtés et qu'on est partis pour un traitement d'un mois, mais bon je ne vais pas disserter là-dessus.
En arrivant le docteur essaye de faire la conversation à la puce histoire de voir si elle entend bien, si elle comprend, si elle n'est pas complètement renfermée dans son monde, bref la conversation, quoi.
Dr : Tu as quel âge ?
Puce : ...
Dr : Alors, tu sais quel âge tu as ?
Puce : ...
Dr : Il bouge beaucoup ton petit frère ?
Puce : ...
Moi : C'est une petite soeur...
Dr : Ah, et elle s'appelle comment ta petite soeur ?
Puce : ...
Ok.
Dans le bus, plus tard, les mêmes sans le docteur :
Moi : Pourquoi tu n'as pas répondu quand le docteur t'a posé des questions ?
Puce : Parce que j'avais pas envie.
Moi : Mais tu as entendu ce qu'il demandait ?
Puce : Oui mais je voulais pas.
Super, s'il y a bien quelqu'un avec qui faut éviter de jouer les merlans c'est bien l'ORL, faudra que je lui explique ça un jour.

Sinon hier j'ai aussi testé un cours d'urban dance. Là je m'en remets tout juste. Et parait que les courbatures vont arriver demain. Et si j'ai de nouveau perdu la raison d'ici quelques jours ça se pourrait même qu'à partir de septembre j'en fasse une fois par semaine. Alors l'urban dance qu'est ce que c'est ? Ben de la zumba, de l'aérobic un chouia plus choregraphié, un truc où t'as perdu la moitié de ton poids en sueur au bout de 45 minutes. Sans temps mort. Tu bouges dans tous les sens, stop, gorgée d'eau, hop c'est reparti. La prof est un androïde branché sur le 220, c'est pas possible autrement (elle enchaine avec le step). Une fois rentrée chez moi j'étais tellement shootée que j'ai mis des heures à m'endormir, et peut être encore plus longtemps à retrouver une couleur normale (peau de blonde un jour, peau de blonde toujours) (alors que mes cheveux eux... bref). Donc j'ai fait du sport, j'ai donc bien l'intention de manger tout ce que je veux avec encore moins de scrupules qu'avant (j'en avais déjà pas des masses). Après l'effort, le réconfort, non mais oh. Et si un an de transpiration en rythme ne m'offre pas une silhouette de rêve je porte plainte. Sur ce, c'est l'heure du goûter.

29 mai 2012

Là comme ça pourquoi pas

Bon je crois que j'ai envie d'un troisième. On ne s'emballe pas, hein, je suis la seule à commencer à manifester cette envie et c'est le genre de chose que dans l'absolu il vaut mieux décider à deux. Bref donc pourquoi ça me prend là comme ça ? Je pense que la nature est bien faite. On accouche, on pleure sur le péché originel et on se dit plus jamais ça, et quelques mois après... les hormones s'inversent et on se remet à gagater devant les nourrissons de notre entourage. C'est ainsi qu'on refait des bébés qu'on aimera plus que sa propre vie, en oubliant dans un coin nébuleux de notre cerveau qu'être enceinte quand il fait 50 degrés c'est galère, qu'accoucher c'est pas aussi fun qu'une partie de Time's up et que le sommeil va devenir un accessoire de luxe. (La petite a un bobo je suis distraite je ne sais plus comment j'ai commencé ma phrase ce n'est peut être pas très cohérent.) Donc pourquoi là maintenant ? Je ne sais pas, j'ai tenu un bébé dans les bras aujourd'hui, un bébé de 3 mois, je lui ai donné un biberon et elle m'a souri. Je crois qu'avoir un bébé niché au creux de mon bras c'est mon truc. Voilà.

26 mai 2012

Edit du post précédent

Visite chez le médecin cette après-midi, vaccin pour la petite. (D'ailleurs on a la preuve qu'elle a de la mémoire cette enfant, à peine entrée dans le cabinet qu'elle pleurait. Ça fait mal au cœur. Mais bon c'est pour la bonne cause. Fin de la parenthèse.) Donc notre médecin. Il est plutôt rationnel et dédramatisant. Pour lui les colères c'est normal, tout autant que de se défouler chez ses parents quand on est sage à l'école. Du coup évidemment je ne sais plus trop quoi penser, mais notre docteur nous a donné le nom d'un psychologue, pour en parler, ce qu'il juge moins "extreme" qu'un pédopsychiatre. Moi ça me va bien, je ne suis pas très au fait des différentes appellations et je ne cherche pas à médicamenter ma grande puce. Voilà, on va peut-être s'orienter là dessus. Ou laisser filer. Ma grande m'a dit qu'elle avait grandi et ne faisait plus de colère. Pourvu que ça dure.

25 mai 2012

Un peu de sérieux

Question du jour : à quel moment sait-on qu'on doit aller voir un pédopsychiatre ? On retourne la question dans tous les sens ces temps-ci et à chaque fois que ça va mieux on se dit bon finalement ce n'est peut être pas la peine. Jusqu'au prochain ah bah peut être que si. Mais mieux vaut y aller pour pas grand chose que rester dans une situation désagréable pour tout le monde et qui risque d'empirer, non ? On n'a rien à perdre en gros.
Tout a commencé avec une remarque de la maitresse de la grande. Non en fait tout a commencé avec la naissance de ma grande, qui a toujours été, comment dire, hors cadre. C'est ma première, je n'avais pas de moyen de comparaison, mais je ne la retrouvais pas dans les descriptifs des bouquins et je sentais qu'il y avait quelque chose, quoi je ne sais toujours pas exactement. L'arrivee de la petite, beaucoup plus calme, a renforcé mon sentiment.
J'ai déjà employé plusieurs termes sur ce blog, hyperactive, précoce, je ne souhaite pas cataloguer ma fille mais j'avance dans mon raisonnement et j'ai besoin de mettre un mot sur ce qui se passe, pour trouver des réponses, me sentir moins démunie, me déculpabiliser aussi sûrement, aider ma puce au mieux. Tous ces termes paraissent tantôt excessifs tantôt vantards alors je n'en parle pas beaucoup. Si un psy nous pose un diagnostic, au moins je me sentirai plus en droit d'en parler, je ne serai plus dans mon délire irrationnel et subjectif de maman. Mais peut être que j'y suis, en fait, ma grande est tout ce qu'il y a de plus normale et je me fais des films. C'est ce que je me dis quand j'entends d'autres récits de mamans. Soit ils sont tous en avance et caractériels ces gamins, soit faut pas chercher plus loin ils sont juste un peu plus difficiles que la moyenne.
Mais notre questionnement vis à vis du pédopsy a bien démarré avec une remarque de la maitresse : la grande est adorable avec elle, très sage, elle écoute, obéit, est partante pour tout, fait bien les choses... mais ayant assisté à quelques colères en sortant de la classe elle nous a soumis l'idée d'aller voir quelqu'un, que ce n'était pas normal que nous elle nous fasse tourner en bourrique comme ça et qu'en quelques séances on pouvait arranger les choses. J'en ai parlé avec ma maman qui au début était contre puis au fil de la discussion s'est dit que finalement ça pouvait peut-être aider.
C'est que la grande est très gentille, mais très imprévisible, et depuis sa naissance je ne suis jamais tranquille, toujours la crainte de la prochaine colère qui peut se déclarer pour... n'importe quoi. Des fois on s'y prépare presque et contre toute attente ça glisse tout seul nickel. D'autres on est totalement pris de court, un détail et hop. Des colères vraiment impressionnantes. J'avoue que ça m'arrive d'avoir peur, pas de ma fille, qu'elle me frappe ou je ne sais pas quoi, mais de ces situations, de ne pas bien les gérer. On me dit de l'envoyer se calmer dans sa chambre, ha, elle se pend à la poignée en hurlant pour sortir. Elle est trés têtue et ne lâche rien, pour la faire céder j'ai l'impression de devoir aller jusqu'à son point de rupture et c'est horrible ! Mais je ne peux pas non plus la laisser prendre le dessus et céder moi, je pense que ça n'arrangerait pas les choses. Elle ne supporte pas la frustration et quand elle a décidé quelque chose c'est un vrai bras de fer. Elle a tout juste 4 ans, au fait. Et comme il n'est quand même pas bien normal de vivre dans la peur des réactions d'un enfant, c'est peut être bien une bonne idée de nous faire aider.
Attention ma grande n'est pas un monstre dévastateur ! Ce serait plutot Dr Jekyll et Mr Hide, et on aime tellement Jekyll qu'on voudrait vraiment arriver à restreindre ce Hide qui je suis sûre l'embête autant que nous.

24 mai 2012

Voilà que je tweete maintenant

Ok je ne suis VRAIMENT PAS régulière sur ce blog, j'en perds mes rares lecteurs, sauf une que je ne remercierai jamais assez de me lire car ça me remonte le moral et me remotive pour continuer à chaque fois qu'elle me dit qu'elle aime bien ce que j'écris. Merci !
Nouveauté du jour, ajout d'un lien Twitter. Je m'y suis lancée il y a peu, pour l'instant ça m'éclate, mais ça me désespère aussi, pas facile de se créer un réseau quand presque tous les gens que je connais me disent "ben non j'ai pas twitter, mais j'ai facebook, viens sur facebook !". Pour l'instant je freine des quatre fers, c'est ma petite (et stupide) rébellion personnelle, je ne veux pas m'inscrire sur facebook. Du coup j'ai assez peu d'abonnés, ce qui fait moins la loose que de dire de façon facebookienne je n'ai pas d'amis. Merci Twitter pour ce changement de vocabulaire.
Bref voilà donc un petit post pour dire pas grand chose, juste que je n'oublie pas ce blog, j'ai des réminiscences une fois par an. Et ça tombe en ce moment.

Ah et ça fait tellement longtemps que je ne me rappelle plus en quelle police j'écrivais. Je vais dorénavant laisser la police par défaut, ce sera plus simple.